Bâtir la ville jardin
« Dès 2008, je proposais de faire de Nice la ville verte de la Méditerranée. Elle va poursuivre sa métamorphose en ville-jardin »
Dimanche 19 janvier à l’occasion de sa première réunion publique, Christian Estrosi a esquissé les contours de son projet, et notamment les transformations à venir pour poursuivre la végétalisation de Nice.
Poursuivre la végétalisation de Nice
Nous poursuivrons et amplifierons le programme ambitieux en faveur de l’environnement que nous avons impulsé ces 12 dernières années. Dès 2008 je proposais de faire de Nice la ville verte de la Méditerranée.
Le grand plan de végétalisation de la Ville initié en 2019 porte déjà ses fruits, avec des réalisations concrète comme les 350 arbres de la Promenade des Anglais, le Parc du Ray, le Jardin Alsace-Lorraine, les berges du Paillon ou le verdissement des 6km de voies de bus transformées grâce à l’arrivée de la Ligne 2. Au total, ce sont 10 296 arbres qui ont été plantés sur la seule année 2019.
Les premières plantations de la première phase de la Coulée verte de l’ouest commencent en janvier 2020. Ce sont 180 arbres qui seront plantés. À terme, c’est bien 25 hectares de nature, d’espaces verts et d’espaces de loisirs qui seront aménagés entre 2020 et 2026 sur l’ouest de Nice.
Les quartiers de Nice bénéficieront également de cette végétalisation massive, avec 20 hectares d’espaces verts supplémentaires sur l’ensemble de la Ville, comme par exemple à Saint-Jean d’Angély où un grand parc viendra s’installer à l’est de Nice.
Depuis 2008 à Nice…
hectares d'espaces verts en plus
arbre pour 5 habitants
parcs et jardins
La Promenade du Paillon, Acte II
Qui a pu oublier la balafre de béton qui coupait le centre-ville en deux, sa gare routière, son fast-food, ses pseudos jardins suspendus à la fréquentation douteuse. Lors de mon premier mandat, j’ai entrepris de transformer ce mur de la honte en une grande allée verte : la Promenade du Paillon.
Il y a six ans, quand nous avons parcouru pour la première fois la promenade du Paillon, nous avons dû rebrousser chemin comme dans un cul-de-sac, au pied de l’arrière du Théâtre de Nice.
N’est-il pas temps, aussi, pour le développement économique de notre Métropole, d’adapter les bâtiments construits par Jean Médecin il y a soixante-dix ans, et par Jacques Médecin il y a quarante ans ?
Je vous propose de prolonger la promenade du Paillon vers le nord !
Vous avez des questions sur ce grand projet ? Nous vous répondons.
C’est quoi ?
Avec le transfert programmé depuis 8 ans du parc des expositions et du palais des congrès au Pôle multimodal de l’Arénas, c’est le prolongement naturel de la coulée verte.
Combien ça coûte ?
Avec un coût maitrisé de 33 millions d’euros pour l’ensemble de l’opération de destruction et de réaménagement, cette opération évitera les dépenses de remises à niveau nécessaires du Théâtre, estimées à 18 millions d’euros, et d’Acropolis estimées à au moins 30 millions d’euros. C’est à dire l’équivalent de la nouvelle cuisine centrale totalement zéro plastique. Ce coût sera très rapidement compensé par les retombées économiques du nouveau parc des expositions à l’ouest.
La culture sera-t-elle la grande perdante de cette opération ?
NON car le TNN ne va pas disparaître, il va devenir unique en France ! En accord avec la directrice du Théâtre National de Nice et le Ministre de la Culture, nous relocaliserons le TNN. Le théâtre actuel est obsolète et ne correspond plus aux besoins. En le relocalisant aux Franciscains, il bénéficiera d’un lieu prestigieux, vestige du 13e siècle, désormais ouvert sur la cité et accessible à tous. Il offrira une capacité de 460 places, dans une configuration scénique adaptée à la scénographie actuelle et qui sera complétée par une offre supplémentaire au sein du palais des expositions devenu palais des arts et des sports.
NON, car la bibliothèque Louis NUCERA ne disparaîtra pas. Au contraire en s’intégrant dans un paysage de qualité, elle s’ouvrira encore plus sur le quartier en bénéficiant d’un nouvel accès plus sécurisé.
NON, car le MAMAC n’est pas oublié, il sera embelli. Avec le futur aménagement, il sera valorisé et enfin accessible au plus grand nombre. Il deviendra le château de l’art contemporain, prolongement naturel de la coulée verte qui accueille déjà de nombreuses œuvres d’arts, depuis l’arche de Venet jusqu’à la Tête carrée de Sosno.
Le quartier va-t-il bénéficier de cet aménagement ?
OUI, car le parking promenade des arts sera maintenu dans sa capacité intégrale.
OUI, car en bénéficiant de cet aménagement les commerces et restaurateurs du secteur attireront une clientèle nouvelle, familiale et désireuse de profiter de ces infrastructures comme c’est actuellement le cas sur la coulée verte.
OUI, car les nuisances sonores et les désagréments visuels induits par Acropolis laisseront place à un espace qualitatif.
OUI, car le patrimoine immobilier sera revalorisé et les façades restaurées à l’image de l’actuelle coulée verte.
Sans Acropolis, que vont devenir les congressistes à Nice ?
La réalisation d’un Parc des Expositions, à l’ouest, prévu de longue date permettra de disposer de l’outil adapté et écoresponsable, à proximité immédiate de l’autoroute et du tramway, digne d’une grande ville européenne de tourisme et de congrès. Acropolis ne sera donc plus nécessaire et aucune rupture d’activité n’aura lieu. L’arrivée du Tramway au Port et à Garibaldi va provoquer un flux de touristes d’affaires vers les deux quartiers les plus animés de la Ville.
Quel avenir pour l’actuel Palais des Expositions ?
Il sera restauré et aménagé en équipement culturel et sportif : une salle d’une capacité équivalente à l’actuelle Salle Apollon et des salles modulables y seront aménagées en lien avec l’actuel palais des sports de Jean Bouin
En toile de fond de cette Promenade du Paillon agrandie, le Palais des Expositions dont la façade et le bâtiment retrouveront leur dessin d’origine, le tout précédé d’une magnifique forêt urbaine.
Alors c’est pour quand ?
En 2021, la Promenade du Paillon arrive à Acropolis. Après la démolition d’Acropolis et l’aménagement de l’esplanade de Lattre de Tassigny, la coulée verte arrivera au Palais des Expositions en 2025.
La voie Mathis réaménagée
Qui peut comprendre que cette voie indispensable aux automobilistes soit si laide et si bruyante ? Je vous propose de transformer ce handicap en une source d’énergie et de verdure.
Nous végétaliserons cette voie, et nous y installerons des panneaux solaires, faisant de cet espace aujourd’hui bétonné une voie en harmonie avec nos objectifs de préservation de l’environnement.
Le projet sera réalisé par tranches, en débutant les aménagements par les sections les plus adaptées. Les travaux commenceront avec une première phase reliant la colline St Philippe à celle de Beaumette.